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 « El Mahna », la réconciliation nationale

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zohir
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zohir


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MessageSujet: « El Mahna », la réconciliation nationale   « El Mahna », la réconciliation nationale Icon_minitimeMer 13 Jan - 4:04

D’une durée de 120 minutes et d’un tournage effectué en deux mois, sur un travail global de deux ans, El Mahna, comme son nom l’indique si bien, signifie malheur, raconte la période de la décennie noire, à travers un malheur vécu au sein d’un foyer, victime du terrorisme. Cela se passe entre les wilayas de Tiaret et Oran en l’an 1998, le personnage principal est incarné par Abdelmalek Kedaoui dans le rôle de Khaled, jeune homme issu d’une famille modeste et noble, composé de ses deux parents, deux sœurs et un petit frère. Etant l’aîné de sa famille, il avait tout d’un grand frère digne de cette appellation ; un élève studieux et qui prépare avec assiduité l’examen du baccalauréat, pratique l’équitation, et respectivement poli avec autrui, il passe son temps libre à animer des fêtes de chaâbi, histoire de rendre service à ses amis.
Un jour, il eut une vive altercation avec son paternel, lui reprochant ainsi ces sorties fréquentes pendant la nuit. Il désobéit malgré lui car il a promis à son copain de lui animer la soirée de son mariage. Soudain, des cris et lamentations fusent de partout, Khaled sort de la cérémonie et aperçoit ses voisins qui couraient très vite, à en perdre haleine, il s’approche abasourdi et aperçoit une image horrible, qui le marquera toute sa vie, celle de l’égorgement des membres de sa famille.
Obstiné coûte que coûte pour se venger des terroristes, il ne cesse d’errer dans les bois et assiste à une tuerie d’un des terroristes, jusqu’au jour où il est arrêté par la gendarmerie. C’est à partir de ce moment que l’adjudant chef, rôle joué par Hakim, tente de l’aider à s’en sortir, même si au début il eut un comportement hostile à son égard, croyant que Khaled était un terroriste.
Cependant, l’adjudant apprendra par la suite que Khaled est victime du terrorisme et a perdu tous les membres de sa famille, et l’informe à son tour que lui aussi est victime du terrorisme, il décide de l’emmener chez lui à Oran et lui fait visiter cette superbe ville. Khaled, livré à lui-même, apprend un tant soit peu à revivre et fait connaissance avec une charmante demoiselle, une jeune artiste, avec laquelle une relation idyllique est développée à la suite des évènements. Il revient par miracle à la « surface » et reprend ses études et décide de repartir chez lui, à Tiaret où il passe son bac et le décroche avec brio. Toutefois, son amie l’artiste s’est déplacée dans sa ville natale, après avoir effectué une enquête par le biais de son amie, une journaliste et lui apprend une bonne nouvelle : la petite sœur de Khaled, Amel est en vie. Larmoyant de joie, Khaled prend sa sœur dans ses bras, et la serre très fort. A la fin de ce film, l’assistance s’est levée tel un seul homme et adresse de forts vivats à l’adresse du réalisateur.
Ce dernier informe que c’est un travail d’équipe et qu’il a bénéficié d’un montant de 300 millions de centimes pour la réalisation de son produit. Alors qu’il devait recevoir la somme de 800 millions de centimes «nous avons pris cet engagement, et nous sommes allés, comme prévu, jusqu’au bout». Pour Abdelmalek Kedaoui, il a vécu l’incarnation de son rôle à 100%.
«C’est normal parce que c’est un fait réel et qui a existé», explique-t-il. En dernier, le frère du réalisateur, Abdelhalim Zerrouki, qui se trouve l’auteur du film dira quant à lui que le message émis n’est autre que la vengeance peut constituer un aiguillon de réussite, comme c’est le cas de Khaled et beaucoup d’autres
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